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"Provinciales en chaleur":
Aubin n'est pas à mésestimer. Capable du meilleur comme du pire, il ne cède guère ici à l'entourloupe du film à sketches et parvient à rendre un parfum de nostalgie assez juste. Il est épaulé sans couacs dans sa petite musique, une fois n'est pas coutume, par Gary Sandeur, et comme souventpar une distribution choisie.
Les étreintes, flash-backs compris, s'égrènent sans lasser, avec une mention spéciale pour les scènes avec Françoise, qui fait remarquablement passer la sensualité piquante et précoce d'une lolita à couettes comme la vigueur d'une maîtresse épanouie. 
Les tons éteints du décor, avec ses motifs floraux pastel, ocre et mauves, rendent par contrepoint plus lumineux encore le corps des femmes, amoureusement satiné par la focale de Pierre Robes. 
Mais la surprise, comme dans un vaudeville des années 30, est de voir soudain surgir un "excentrique" au beau milieu d'ébats, somme toute conventionnels. C'est à ce titre que les amateurs de Catherine Ringer se doivent de voir le film. Le personnage de Julie, l'épouse nymphomane, apparaît longtemps à l'écran et lorsqu'elle jette aux orties sa respectabilité bourgeoise sur un lit à baldaquin, le jeu en vaut la chandelle. Ses contorsions folles et ses voraces jeux de bouche surprennent toujours autant. 
Alban, qui se double lui-même en off, est tout au long de ce joli film impeccable, d'élégante simplicité. (Edgard Baltzer)




PROVINCIALES EN CHALEUR


France / 1981
Réalisation : Jean-Claude Roy (comme Patrick Aubin)
Scénario : Jean-Claude Roy (comme Patrick Aubin)
Musique : Philippe Bréjean (comme Gary Sandeur)
Photographie : Robert Millié (comme Pierre Robes)
Montage : Zoé Durouchoux
Avec : Alban Ceray, Evelyne Schultz, Cathy Stewart, Martine Capellaro, Catherine Ringer, Hubert Géral, Elysia King, Fabienne Abélard...








"Gérard retourne en province, dans la ville de son enfance. Il se souvient de Françoise, devenue gérante d'un magasin de vêtements; d'Annette, la fille des pâtissiers; d'Agnès, sa jeune prof. Elles acceptent toutes de le retrouver dans sa chambre d'hôtel, et la soubrette, Milène, se joint à leurs ébats. Il renoue aussi avec Julie, désormais mariée à son vieil ami Yves. Ce dernier n'apprécie pas l'infidélité de sa femme (...) Gérard repense également à la pulpeuse Véronique qui s'est toujours refusée..."







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